Boule plumeuse de pissenlit

La théorie du pissenlit

Comment préserver l’équilibre des émotions positives pour plus de sérénité

~ Comme les parachutes aériens de la boule plumeuse du pissenlit, nos émotions positives sont l’illustration parfaite d’un réseau à la fois fragile mais étonnamment structuré. Elles se confortent les unes les autres. Elles sont prêtes à se disséminer dans tous les moments de notre vie pour se reproduire au gré des circonstances.C’est ma théorie du pissenlit.

En partageant avec vous ma méthode pour gérer trois des émotions négatives qui reviennent le plus souvent dans mon quotidien, j’ai ressenti la puissance exercée par un bagage d’émotions positives bien rempli. D’un côté, ces émotions positives (joie, gratitude, satisfaction, fierté) semblent difficiles à atteindre. Elles paraissent fragiles face à l’assaut des émotions négatives qui, plus impulsives, paraissent plus promptes à s’imposer. D’un autre côté, ces émotions positives une fois installées, liées entre elles par notre raison, constituent un maillage bien solide qui ne demande qu’à se renforcer jour après jour.

Préserver l’équilibre de nos émotions positives

L’équilibre des émotions positive s’inscrit très souvent dans un cercle vertueux. En effet, une émotion positive en cache souvent une autre qui en entraîne encore une autre.

Par exemple, je suis enthousiaste de retrouver toute ma famille pour la fête de Noël, j’en éprouve de la joie que j’immortalise sur mes photos. Quand je fais mon album souvenir de l’année écoulée et que je retrouve ces photos, je suis fière et reconnaissante d’avoir une famille aussi aimante et attentionnée. Cette sensation d’être au bon endroit, au bon moment, avec les bonnes personnes et les bonnes intentions, illustre le bien-fondé de l’effet structurant des émotions positives.

Ce maillage, c’est pour moi la boule plumeuse du pissenlit dont il faut préserver l’équilibre. Bien sûr, un équilibre quel qu’il soit a sa fragilité. Il est parfois difficile de le maintenir en place. Il faut donc renforcer l’édifice.

Renforcer nos émotions positives par la raison

Comme les petits parachutes de la boule de pissenlit emportés par un souffle léger, nos émotions positives peuvent être facilement balayées par une ou plusieurs émotions négatives surgies de nos croyances, nos peurs, notre passé, nos expériences.

Or, je pense que nous avons la capacité de renforcer nos émotions positives pour qu’elle continuent d’opérer encore plus fort et plus longtemps. Le ciment qui peut les consolider, c’est notre raison. C’est elle et elle seule qui est responsable de ce que nous pensons face à tel événement qui surgit dans notre vie. C’est encore elle qui va nous permettre de faire la distinction entre la réalité (un fait objectif) et ce que nous en pensons (analyse subjective issue de notre expérience, notre passé, nos croyances, nos peurs). Toujours elle qui va décider de l’émotion que notre pensée va provoquer soit positive, soit négative et donc activer ou repousser le souffle des émotions négatives.

Pour reprendre l’exemple de la colère traité dans un précédent billet, comme je sais qu’à chaque fois que je me mets en colère, je m’en veux et je suis déçue de ma réaction, je peux décider de la remplacer par le calme et la fermeté. Quand une circonstance qui me met habituellement en colère survient, j’active aussitôt ma raison et j’agis au niveau de mes pensées pour éviter qu’elles entraînent l’émotion de colère.

Si je sais que je me mets en colère chaque fois que je vois quelqu’un se garer sur une place de stationnement interdite en particulier devant les portes de garage,  je sais que je ne peux pas empêcher ce comportement. Me mettre en colère ne sera d’aucune utilité. Aussi, je décide (ma raison) d’indiquer calmement à cette personne que le stationnement est interdit à cet endroit. Que ceci est tout simplement prévu pour permettre à la famille qui habite là de rentrer et sortir sa voiture en toutes circonstances. Que les empêcher de rentrer ou sortir n’est pas très sympa et que nous-mêmes n’apprécions pas d’être bloqués par une voiture dans la rue ou dans un parking. Je ne vais pas chercher à engager un échange avec arguments et contre-arguments. Je laisse l’automobiliste à sa responsabilité de laisser ou déplacer son véhicule.

De mon côté, j’ai laissé s’exprimer ma pensée sans colère. Ma raison a permis de remplacer la pensée négative « Les gens ne respectent pas les règles du bien-vivre ensemble » qui habituellement provoquait ma colère par « Les gens devraient se mettre à la place des autres ». La placidité ressentie face à cette pensée me permet de réagir avec flegme. Ce qui provoque le contentement de ne pas m’être emportée.

La boule plumeuse de mes émotions positives est intacte. Ma raison a réussi à écarter le souffle négatif de la colère. Ma puissance d’agir se trouve renforcée car je sais utiliser ma raison comme acteur de mes pensées et levier protecteur de mes émotions positives.

Signature-Swanee-Rose

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