Palia Orba dans le Golfe de Porto Vecchio Corsica Linea

Bienvenue à bord de la Corsica Linea

Dernièrement, pour rejoindre le continent en bateau à partir de la Corse, j’ai fait la traversée de nuit avec la Corsica Linea de Porto-Vecchio à Marseille. Pour les Corses, la traversée est toute à fait ordinaire dans le sens où ils ont souvent l’occasion de prendre un ferry.

Par contre, pour moi, c’était juste la 3ème et c’est à chaque fois un étonnement et un plaisir renouvelés.

Voici donc un billet pour vous livrer mes impressions et vous donner envie de faire un jour cette traversée.

Traversée en ferry avec la Corsica Linea au départ de Porto-Vecchio

Déjà, il faut savoir que pour les ferries qui font la traversée, les habitués parlent en mode Couleur selon les compagnies. Il y a les jaunes, les bleus, les rouges.

Avant les bateaux de la Corsica Linea étaient bleus (ex-SNCM). Maintenant rouge pimpom, on les voit de loin et difficile de les confondre avec une baleine (hello Moby Dick ! la compagnie italienne des ferries bleus).

Dès que tu es à bord, c’est un autre monde. Déjà côté orientation, si tu n’as pas l’option (ce qui est mon cas), il faut un peu de temps pour s’y retrouver.

Ensuite au moment du départ, c’est un spectacle à 360°. Le golfe de Porto-Vecchio s’éloigne petit à petit. Puis, un peu plus tard, au passage entre les îles Lavazzi et Bonifacio d’un côté et les côtes de la Sardaigne de l’autre, ta tête se tourne de tous les côtés.

C’est le même spectacle à l’arrivée. Vus de la mer, une terre qui s’éloigne ou un port qui s’approche, offrent des images incroyables. Cette fois-ci, le temps était parfait donc coucher et lever de soleil d’une luminosité pas encore estivale mais très chaude.

Les codes à bord du ferry

A bord, tu changes ton tempo. Le rythme s’adapte à celui du ferry. Donc on ralentit, on prend le temps. Vous imaginez : les gens flânent et restent à regarder l’horizon sans rien faire à part quelques photos. Les selfies, on oublie, trop de vent.

Ensuite, foule de petits détails témoignent qu’on est entré dans l’univers de la marine.

La tenue de l’équipage, les ponts où se perdre est un jeu d’enfant ( et d’adulte car moi aussi), les cabines, rose des vents mais aussi cloche de quart, cheminées, bouées et canots de sauvetage (marquée à vie par le Titanic de James Cameron). C’est dépaysant !

Pavillon corse flottant à l'avant du ferry Paglia Orba
Pavillon corse à l’avant du ferry

 

Signalétique sur la Paglia Orba de la Corsica Linea
Repères infaillibles : les numéros de ponts et… le restaurant 🙂

 

Rose des vents en marqueterie au sol
Rose des vents en marqueterie au sol

 

Cloche de quart Paglia Orba 1994
Cloche de quart Paglia Orba 1994

 

Cheminée à l'arrière du ferry
Cheminée à l’arrière du ferry

 

Bouée de sauvetage
Bouée de sauvetage

 

La Sardaigne au large des Bouches de Bonifacio
La Sardaigne au large des Bouches de Bonifacio

Le jour se lève à bord du Paglia Orba

Sur le pont à 6h du matin, je ne voulais pas rater l’approche du port de Marseille.

A 6h30, c’est l’ouverture du bar. Un café-croissant toujours les yeux vissés sur le hublot avant de ressortir.

Bar du ferry tôt le matin encore vide
6h00 – Le bar

Nous longeons la côte très lentement. A l’arrivée à Marseille, je n’ai pas résisté au cliché standard de la Bonne Mère et la Major.

Le jour se lève en approchant de Marseille
Le jour se lève en approchant de Marseille
Docks de Marseille avec la Bonne Mère et la Major en fond
On est à Marseille – Fin de la traversée

J’espère que cette ballade vous a plu. La météo était parfaite, la mer d’huile. Conditions idéales.

Merci à la Corsica Linea pour cette agréable traversée ⛴

 

 

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